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Jean-Paul Dubois, écrivain né à Toulouse en 1950, a d'abord été journaliste. Il commence avec des chroniques sportives dans Sud-Ouest puis traite du cinéma et de la justice au Matin de Paris avant de devenir grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur. Il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en deux volumes : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002).

S'il a déjà publié une vingtaine de livres, il n'écrit pourtant que tous les trois ou quatre ans. Ensuite, quand il se met à écrire, c'est de façon très disciplinée, à raison de quelques pages par jour, entrecoupée d'activités sportives.

Son dernier roman La Succession a été écrit grâce à cette méthode. On y découvre le parcours d'un joueur de pelote basque vivant aux Etats-Unis et rappelé en France par le suicide très théâtral de son père. On rit et on pleure aussi aux aventures de ce énième avatar de l'auteur, le Toulousain Paul Katrakilis, médecin comme son père et son grand-père, réfugié à Miami où il vend, pas très cher, ses talents de joueur de pelote basque à une boîte de paris sportifs.
Avec légèreté distance et mélancolie, Jean-Paul Dubois interroge le lecteur sur la question de savoir si l'on peut vraiment choisir sa vie, avec les héritages qu'elle nous impose.