Gratuité des transports en commun
21 décembre 2023 à 19h : Montpellier Méditerranée Métropole est devenue la plus grande métropole européenne à instaurer la gratuité des transports en commun pour tous ses habitants. Michaël Delafosse souhaite faire de la Métropole de Montpellier un territoire exemplaire de la transition écologique et solidaire, un territoire qui prend soin de ses habitants, pour montrer qu’un autre modèle est possible.
Tous les habitants de la métropole de Montpellier Pour voyager en règle et en toute liberté, vous devez obligatoirement être en possession de votre Pass gratuité valide. En cas de contrôle, vous pourrez ainsi présenter votre carte TaM ou un QR CODE délivré depuis l’appli M’Ticket TaM. Tout Pass week-end gratuit valide au 21 décembre 2023 sera automatiquement converti en Pass gratuité totale, sans aucune démarche nécessaire ! Une mesure vertueuse qui s’appuie sur 4 grands principes : La Métropole met en oeuvre la transition écologique et se positionne comme pionnière avec des solutions ambitieuses pour lutter contre le réchauffement climatique. La gratuité pour les habitants de la Métropole permet de protéger l’environnement en incitant aux changements de comportement sans pénaliser les plus fragiles. Grâce à cette mesure, Montpellier est devenue une métropole exemplaire pour relever ce défi. La gratuité des transports en commun est une mesure de justice sociale en faveur du pouvoir d’achat, en particulier celui des jeunes et des foyers modestes, les plus touchés par les effets de l’inflation. Ne plus payer d’abonnements ou de tickets est un véritable soulagement pour le budget de milliers d’habitants de la Métropole de Montpellier. Pour ceux qui travaillent et qui subissent les augmentations de prix, pour les retraités avec petite pension, pour les femmes seules avec enfants, alors que le litre d’essence est à 2€ : la gratuité fait du bien ! Le commerce de proximité, en particulier celui du centre-ville de Montpellier, est en crise face à la concurrence des zones commerciales périphériques facilement accessibles en voiture. Parmi les nombreuses mesures de relance de son attractivité, celle de la gratuité des transports a fait ses preuves dans d’autres agglomérations tout en protégeant l’environnement. Avant la mise en place de la gratuité, les visiteurs extérieurs à la métropole payaient leurs transports en commun une seule fois via l’achat du billet, tandis que les habitants de la métropole les financaient 3 fois : "La gratuité des transports en commun, c’est du pouvoir d’achat en plus pour les familles, c’est l’écologie incitative pour tous, c’est récompenser les comportements vertueux." A Montpellier, 40 % des émissions de CO2 proviennent des transports dont l’automobile. Cette pollution entraîne une forte dégradation de l’air dont toutes les études démontrent qu’elle est source de maladies. La gratuité des transports en commun offre un choix de mobilité respectueux pour la planète. Elle incitera les automobilistes à franchir le pas des transports en commun, partiellement ou en totalité, en déposant sa voiture dans un parking relais par exemple. Près de 140 000 véhicules entrent et sortent chaque jour dans la ville de Montpellier, soit 280 000 déplacements dégradant fortement la qualité de vie des Montpelliérains par les embouteillages et leurs nuisances. "En France, le droit à l’éducation fut la grande question du XIXe siècle, le droit à la santé celle du XXe et le droit à la mobilité sera celle du XXIe siècle." Ils soutiennent la gratuité Si la gratuité des transports a démarré dans des villes de taille moyenne telles que Châteauroux ou Aubagne, elle s’est élargie depuis à des agglomérations plus importantes comme Niort ou Dunkerque (200 000 habitants) et existe à l’étranger à Tallin, capitale de l’Estonie qui compte 450 000 habitants, soit un peu moins que la Métropole de Montpellier*. De nombreuses villes et même pays travaillent à la mettre en place. Depuis le 29 février 2020, le Luxembourg a mis en place la gratuité des transports en commun dans tout le pays**. * Source : Wikipédia Selon Maxime Huré, Président du comité scientifique de l’Observatoire des villes du transport gratuit* : « Certaines idées reçues ont été battues en brèche comme l’affirmation selon laquelle les réseaux gratuits seraient plus dégradés que les autres. ». A Montpellier, près d’1 milliard d’euros en 5 ans sont consacrés aux mobilités douces et alternatives à la voiture. L’offre existante va encore être améliorée par la commande de 7 nouvelles rames pour accueillir la hausse de fréquentation liée à la gratuité. 8 nouvelles rames vont également remplacer le matériel roulant et améliorer la maintenance permanente des rames en circulation. * Source : Ville, Rail & Transports 615 septembre 2018 En développant la marchabilité de la ville et les pistes cyclables, certains vont quitter les transports en commun pour adopter ces modes de transport. L’achat de matériel roulant est engagé et les investissements vont permettre de renforcer l’offre : sur le tronçon St Eloi <> Albert 1er, la ligne 5 va permettre de passer à un tram toutes les 2 minutes. La détention du titre de transport (pass gratuité) est nécessaire. Par ailleurs, la gratuité est réservée aux seuls habitants de la métropole. Toute personne résidant en dehors de la métropole devra présenter un titre en cours de validité. La détention d'un titre permet également d’évaluer la fréquentation par ligne et ainsi d’ajuster l’offre de transport pour un service qualitatif tout au long de l’année.CALENDRIER DE LA MESURE
COMMENT BÉNÉFICIER DE LA GRATUITÉ ET OBTENIR VOTRE PASS ?
Pour qui ?
Avec quoi ?
Où ?
Pourquoi ?
LA GRATUITÉ EN FAVEUR DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE, DU POUVOIR D’ACHAT ET DE L’ÉCONOMIE
1. METTRE EN OEUVRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
2. RENFORCER LE POUVOIR D'ACHAT DES FAMILLES
3. SOUTENIR LE COMMERCE DE PROXIMITÉ
4. MIEUX REDISTRIBUER L'IMPÔT DES MONTPELLIERAINS
La gratuité des transports permet ainsi de mieux redistribuer l’impôt des Montpelliérains.L’URGENCE D’AGIR POUR LE CLIMAT ET CONTRE LA CONGESTION DE LA MÉTROPOLE
LE VRAI/FAUX SUR LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS EN COMMUN
Faux
** Source : Le Monde du 01/03/2020FAUX
FAUX
VRAI