Le parcours muséographique
Le parcours muséographique « Histoire et Patrimoine » a été créé en 2009 et il réunit le musée du Vieux Montpellier et l'ensemble historique de l'œuvre de la Miséricorde, constitué d'une chapelle et de deux pharmacies. Le parcours muséographique est rattaché au service des lieux d'art et d'histoire de la Ville de Montpellier.
Le musée du Vieux Montpellier
Installé à l'étage de l'Hôtel de Varenne, place Pétrarque, depuis les années 1960-70, ce musée présente des collections d'objets très divers liés à l'histoire de Montpellier, du Moyen âge au XXe siècle. Le musée compte environ 400 objets (acquisitions et dépôts). Il bénéficie de l'appellation « Musée de France ». Le musée occupe un appartement d'une superficie de 206 m², décoré de boiseries du XVIIIe siècle, de plafonds à la française, de gypseries et dallé de bars.
Les collections sont présentées dans 5 salles : l'entrée, la salle des bâtons de procession, le salon XVIIIe, le couloir des estampes, la salle de la Révolution, « reconstitution » du bureau de Jules Pagezy maire de Montpellier sous le second Empire et la salle de la cheminée.
Parmi les objets remarquables, on peut citer la maquette du vaisseau « Le Septimanie » (dépôt des Archives municipales) financé par les Etats du Languedoc et offert à Louis XV, le cabinet doré des consuls qui abritait les chartes de la Ville.
Outre les nombreux plans, gravures et aquarelles, plusieurs portraits de personnalités montpelliéraines telles que Pierre Richer de Belleval (1565-1632), Sébastien Bourdon (1616-1671), Joseph-Marie Vien (1716-1809), Jean-Jacques Régis de Cambacérès (1753-1824), ainsi que deux portraits d'évêques de Montpellier Charles Joachim Colbert de Croissy (1667-1738) par Jean Raoux (1677-1734) et François Renaud de Villeneuve (1683-1766) par Etienne Loÿs (1724-1788). On y découvre aussi des tableaux de Guillaume Ranc (1685-1742), Edouard Marsal (1845-1929), portraits de Pagezy et de son épouse, ou encore Charles Matet « La convalescente en prière » (1791-1870). Dans la salle de la Révolution, on peut voir des pierres et une maquette de la Bastille envoyées à Montpellier peu après sa destruction.
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L'ensemble historique de l'Œuvre de la Miséricorde
Cet ensemble comprenant une chapelle et deux pharmacies est situé au 1 rue de la Monnaie.
En 1622, dans la tradition des œuvres charitables, la congrégation laïque des Dames de la Miséricorde fonde l'œuvre du même nom puis s'installe dans ce lieu en 1715. Après la Révolution, l'œuvre est associée au Bureau de Bienfaisance qui occupe le lieu dès sa création en 1796. Après le départ en 2001 des Filles de la Charité Saint-Vincent-de-Paul, qui étaient présentes dans ce lieu depuis 1668 pour seconder les Dames de la Miséricorde, ce lieu de mémoire est géré par la Ville de Montpellier. Il a été ouvert au public en 2009, lors de la création du Parcours muséographique « Histoire et Patrimoine ». L'ensemble- les deux pharmacies et la chapelle- a été classé au titre des Monuments historiques en 2006, tandis que les objets mobiliers l'ont été en 2003.
La chapelle de la Miséricorde fait partie du périmètre de la convention plan-objet Ville de Montpellier-DRAC Occitanie pour la connaissance la conservation et la valorisation des églises de Montpellier. C'est dans ce cadre qu'ont été restaurés le portrait d'Anne de Conty d'Argencour (dame de la Miséricorde, donatrice de sa maison rue de la Monnaie) et la Sainte Famille de Reynaud Levieux.
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